Photo: Grey82/Shutterstock
Une entreprise américaine investit plus de 250 millions d’euros dans l’ethereum.
Une nouvelle acquisition de 77 210 ETH
Dimanche soir, l’entreprise américaine SharpLink Gaming a réalisé un nouvel investissement massif dans l’ethereum, en achetant 77 210 ETH pour un montant de 295 millions de dollars (environ 251 millions d’euros). Selon la plateforme d’analyse Lookonchain, cette opération a été effectuée via cinq transactions distinctes.
SharpLink détient désormais 438 017 ETH, ce qui en fait le deuxième plus grand détenteur institutionnel d’ethereum. Elle passe toutefois derrière BitMine Immersion Technologies, qui a récemment investi 2 milliards de dollars (1,7 milliard d’euros) dans l’actif.
Une stratégie claire : accumuler de l’ETH
L’objectif de SharpLink est clair : continuer à accumuler de l’ethereum. Pour cela, l’entreprise finance ses achats en vendant des actions. Il y a deux semaines, elle a d’ailleurs déposé une demande pour lever 5 millions de dollars supplémentaires par ce biais.
Une réaction mitigée en Bourse
Malgré sa stratégie offensive, la réaction du marché n’est pas entièrement positive. Le titre SharpLink a chuté de plus de 31 % ces cinq derniers jours, selon les données de Google Finance, alors qu’il avait progressé de 121 % sur le mois précédent.
Certains investisseurs s’inquiètent de la dilution potentielle liée à la vente accrue d’actions, ce qui pourrait expliquer la correction récente.
Quelle est la réaction d’Ethereum ?
Le cours de l’ethereum est clairement à la hausse, avec une progression de 55 % au cours des quatre dernières semaines.
Les achats de SharpLink et d’autres entreprises ont un impact significatif sur le prix. À elle seule, la récente acquisition de SharpLink dépasse la quantité d’ethereum nouvellement mise en circulation le mois dernier. Lorsque la demande dépasse l’offre, le prix augmente.
Des experts prévoient un choc de la demande pour l’ethereum. En effet, la demande provenant des entreprises, tout comme l’intérêt grandissant sur les plateformes d’échange, dépasse de plus en plus l’offre disponible. Cela pourrait entraîner une hausse de prix spectaculaire.