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En 2025, le cloud mining et le staking crypto figurent parmi les méthodes les plus populaires pour générer un revenu passif grâce aux cryptomonnaies. Tous deux nécessitent peu de compétences techniques, mais diffèrent fortement en matière de risques, de rendements et de fiabilité. Un choix éclairé reste donc indispensable.
Le cloud mining en 2025
Le cloud mining consiste à louer la puissance de calcul de tiers afin de miner des cryptomonnaies. L’avantage principal est évident : il n’est pas nécessaire d’investir dans du matériel coûteux et énergivore.
Le principal inconvénient réside toutefois dans la confiance accordée au prestataire. Celui-ci peut, en théorie, déclarer avoir miné moins de cryptomonnaies qu’en réalité, sans que l’utilisateur dispose de moyens de vérification solides. Les avis clients, notamment sur Trustpilot, constituent souvent l’un des rares indicateurs de fiabilité.
Concrètement, l’investisseur achète un contrat auprès d’un fournisseur de cloud mining et loue une certaine puissance de hachage, utilisée pour miner en son nom. À cela s’ajoutent divers frais, incluant les coûts de service, de maintenance et d’exploitation.
En 2025, parmi les principaux acteurs du cloud mining figurent MiningToken (note Trustpilot : 3,9), ECOS (3,3), NiceHash (1,4) et IQ Mining (1,1). Ces notes illustrent des écarts de qualité significatifs entre les plateformes.
Un contrat de cloud mining bitcoin offre en moyenne un rendement annuel compris entre 5 et 10 %. Pour d’autres cryptomonnaies, les contrats deviennent rapidement plus spéculatifs, avec des rendements loin d’être garantis.
Le staking crypto en 2025
Le staking s’impose en 2025 comme l’une des solutions les plus répandues pour percevoir un revenu passif en crypto. Il consiste à immobiliser des cryptomonnaies afin de sécuriser un réseau fonctionnant en Proof of Stake. En échange, l’utilisateur perçoit une rémunération.
Les cryptomonnaies éligibles au staking, ainsi que les rendements proposés, varient selon les plateformes. Ethereum, par exemple, peut être staké sur des plateformes majeures comme Coinbase ou Binance, avec des taux respectifs d’environ 2,91 % et 2,39 %.
Certaines plateformes proposent plusieurs formes de staking. Bitvavo, par exemple, distingue le staking flexible du staking fixe. Le premier permet de conserver la liquidité des actifs, qui restent échangeables et retirables à tout moment. Le second impose une période de blocage durant laquelle les fonds ne peuvent être ni vendus ni déplacés.
Ces différences de flexibilité se reflètent dans les rendements. Sur Bitvavo, le taux de staking fixe d’ethereum s’élève à environ 2,50 %, contre seulement 0,70 % pour le staking flexible. La contrepartie d’un rendement plus faible est donc une plus grande liberté d’utilisation des fonds.
Le bitcoin ne peut généralement pas être staké, puisque son réseau repose sur un mécanisme de Proof of Work, qui nécessite de la puissance informatique et de l’énergie pour créer de nouveaux BTC, et non l’immobilisation de coins.
Les rendements du staking varient fortement d’une cryptomonnaie à l’autre. Il est donc essentiel d’évaluer soigneusement l’actif choisi ainsi que la plateforme utilisée.
Cloud mining ou staking crypto : quelles différences ?
Le cloud mining se distingue par sa simplicité apparente : hormis la lecture attentive du contrat, l’utilisateur n’a rien à gérer. Le prestataire s’occupe de l’intégralité du processus, l’investisseur se contentant d’apporter des fonds et d’attendre les rendements.
Le staking crypto est également relativement simple pour l’utilisateur moyen, à moins de vouloir opérer son propre nœud validateur. Il suffit alors d’acheter des cryptomonnaies, de les staker et de percevoir les intérêts. Le principal risque réside dans le timing : les actifs bloqués peuvent perdre de la valeur durant la période de staking.
Avec le staking fixe, il est impossible de vendre les cryptomonnaies avant la fin de la période convenue. L’investisseur doit donc accepter l’évolution du prix jusqu’au déblocage des fonds. À mesure que le staking devient plus encadré réglementairement, cette pratique gagne toutefois en sécurité et en maturité.
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