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La Réserve fédérale américaine a abaissé mercredi son taux directeur, alors même que les données économiques continuent de montrer une économie robuste. On peut presque se demander pourquoi une telle baisse est nécessaire. Le marché s’interroge également, et le cours du bitcoin a fortement grimpé depuis cette décision.
Des signaux toujours positifs pour l’économie américaine
Après l’annonce de la Fed, un nouvel indicateur est venu confirmer la vigueur de l’économie : l’indice manufacturier de la Fed de Philadelphie. Bien plus fort que prévu, il reflète une industrie régionale en excellente santé.
Cet indice est important car il constitue l’un des premiers signaux sur l’évolution du secteur manufacturier aux États-Unis. Pour les investisseurs, il traduit une accélération de l’économie, et non un ralentissement.
Oh no, is that reacceleration that I smell? https://t.co/WQf3ZnHTYq
— Market Radar (@themarketradar) September 18, 2025
Les fabricants font état d’une hausse des commandes et d’une amélioration généralisée. Tout cela soutient l’idée que l’économie américaine connaît une nouvelle phase d’expansion.
C’est ce qui rend d’autant plus surprenant la décision de la Fed de baisser les taux mercredi, et son intention d’en réaliser deux autres en 2025. En stimulant une économie déjà solide, la banque centrale envoie un message contradictoire.
Pourquoi c’est positif pour Bitcoin
Pour Bitcoin, ce contexte est favorable. La cryptomonnaie a en effet besoin à la fois d’une économie dynamique et d’inflation pour performer. Une économie en croissance signifie plus de capitaux disponibles pour l’investissement, tandis que Bitcoin est perçu comme une protection contre l’inflation.
En d’autres termes, si l’économie se porte bien, que les investisseurs disposent de liquidités et que l’inflation menace de repartir à la hausse, les conditions deviennent idéales pour Bitcoin.
Il n’est donc pas exclu que la cryptomonnaie atteigne un nouveau record historique au quatrième trimestre.
Le seul facteur de risque reste le marché du travail américain, qui montre des signes de ralentissement. À court terme, toutefois, les indicateurs restent au vert et plaident en faveur d’un marché haussier.