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La plateforme de paris sportifs Sharplink Gaming fait sensation en devenant la première grande entreprise cotée en bourse à parier massivement non pas sur le bitcoin, mais sur l’ethereum. Un choix audacieux dans un marché où le bitcoin reste habituellement la référence.
Le PDG de l’entreprise affirme sa pleine confiance dans l’avenir d’Ethereum et dévoile les raisons principales derrière cette stratégie.
Sharplink investit plus de 400 milliards d’euros dans l’ethereum
Sharplink Gaming a acquis 176 271 ethers pour une valeur totale avoisinant les 463 millions de dollars, soit plus de 400 milliards d’euros. Le prix d’achat moyen s’élève à 2 626 dollars par unité.
Avec cette opération, annoncée le 13 juin, Sharplink devient le plus grand détenteur d’ethereum coté en bourse.
“Nous croyons qu’Ethereum constitue l’infrastructure fondamentale du commerce numérique et des applications décentralisées de demain”, a déclaré Rob Phythian, PDG de Sharplink.
Pourquoi Ethereum et pas Bitcoin ?
Le choix d’Ethereum repose sur ses capacités techniques supérieures, notamment sa programmabilité, qui ouvre la voie à une multitude de cas d’usage.
Sharplink mise également sur le staking, un moyen de générer des revenus passifs tout en participant activement à la sécurisation du réseau.
Phythian espère que la future régulation américaine servira de catalyseur pour une adoption plus large d’Ethereum par les institutions :
“Avec des lois plus claires, Ethereum pourrait jouer un rôle clé dans la connexion de l’économie mondiale grâce à son réseau décentralisé aux multiples fonctions.”
Une action en montagnes russes
Le cours de l’action Sharplink a connu de fortes turbulences récemment. La vente d’actions destinée à financer l’achat d’ethers, combinée à un nombre limité d’actions en circulation, a alimenté une volatilité extrême.
L’entreprise sort aussi d’une période marquée par une dette élevée et un cours très bas, qui avait failli provoquer son retrait de la bourse.
Depuis le début de l’année 2025, le cours a grimpé de près de 20 %, avec une envolée de plus de 213 % sur le seul mois écoulé.
Cependant, au cours des cinq derniers jours, l’action a chuté de plus de 70 %, selon les données de Google Finance.