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Les ETF Bitcoin (fonds négociés en bourse) ont connu une semaine difficile, perdant plus d’un milliard de dollars de capitaux. Malgré ce recul, un grand acteur du secteur financier estime que l’activité venue de la finance traditionnelle vers le monde crypto continue de croître, signe d’un intérêt durable.
Plus d’un milliard de dollars sortis des fonds Bitcoin
La semaine a commencé sur une note négative : 326,5 millions de dollars de retraits dès lundi. Après un léger rebond mardi (+102,5 millions), les flux se sont à nouveau effondrés, les fonds enregistrant plus d’un milliard de dollars de sorties entre mercredi et vendredi.
Sur l’ensemble de la semaine, le total s’élève à 1,2 milliard de dollars de capitaux retirés.
Bien que plusieurs fonds aient été touchés, BlackRock a subi la plus forte sortie, avec 268 millions de dollars envolés sur la seule journée de vendredi. Malgré cela, l’entreprise demeure le plus grand gestionnaire de fonds Bitcoin, avec 85,5 milliards de dollars sous gestion.
Le sentiment reste positif malgré tout
Ces retraits massifs ont suivi la correction brutale du Bitcoin en fin de semaine dernière. Lorsque le cours du BTC a plongé de plusieurs milliers de dollars vendredi, les investisseurs ont rapidement retiré leurs positions des ETF.
Pourtant, le géant Charles Schwab reste optimiste. Son PDG, Rick Wurster, souligne que les clients de l’entreprise détiennent désormais 20 % de tous les produits crypto cotés (ETP) aux États-Unis.
L’intérêt ne faiblit pas : les visites sur les sites liés à la crypto ont augmenté de 90 % en un an, et la société prévoit une croissance continue à mesure qu’elle lancera de nouveaux services.
Octobre déçoit après des années d’euphorie
Traditionnellement, octobre est un mois haussier pour le Bitcoin. Mais en 2025, la tendance s’inverse : le BTC affiche une perte de 6 % depuis le début du mois.
S’il ne parvient pas à rebondir dans les deux semaines à venir, il mettra fin à plusieurs années d’une série haussière historique.
Malgré tout, les analystes rappellent que les fondamentaux demeurent solides et que l’intérêt institutionnel, bien qu’ébranlé à court terme, ne cesse de croître.
