Photo:
Le maire de Panama City semble avoir de grands projets pour le bitcoin.
À la suite d’une rencontre avec des figures clés de la politique bitcoin d’El Salvador, il a laissé entendre que sa ville pourrait bientôt constituer sa propre réserve en bitcoin.
Si cela se confirme, Panama City deviendrait la première ville de la région à suivre la stratégie adoptée par El Salvador en matière de bitcoin.
Un message énigmatique… mais révélateur
Le 16 mai, Mayer Mizrachi, maire de Panama City, a simplement posté les mots « Bitcoin Reserve » sur X.
Bien que son message ne contienne aucune information supplémentaire, il s’agit clairement d’un indice en faveur de la création d’une réserve de bitcoin pour la capitale panaméenne.
Connu pour son soutien au bitcoin, Mizrachi doit d’ailleurs intervenir dans quelques jours à la conférence Bitcoin de Las Vegas, comme l’ont annoncé les organisateurs.
L’idée d’une réserve n’est donc pas totalement inattendue, même si elle n’a pas encore été officiellement confirmée.
Le climat est récemment devenu plus favorable pour l’industrie crypto à Panama. Le bitcoin, l’ethereum, l’USDT et l’USDC y sont désormais acceptés comme moyens de paiement.
Des discussions avec les conseillers bitcoin d’El Salvador
La publication du maire intervient juste après une réunion avec Max Keiser et Stacy Herbert, deux personnalités influentes dans la politique bitcoin d’El Salvador.
Keiser est conseiller officiel du président Nayib Bukele sur le bitcoin, tandis que Herbert dirige le Bureau national du bitcoin salvadorien.
El Salvador mène depuis plusieurs années une stratégie nationale ambitieuse sur le bitcoin. Le pays détient actuellement 6 173 BTC dans ses réserves publiques, devenant ainsi un modèle pour d’autres nations.
Mizrachi n’a pas encore révélé le contenu de sa discussion avec Keiser et Herbert, mais Keiser a publié un message évoquant directement le Panama :
« La géothermie du Salvador et l’hydroélectricité du Panama vont propulser la révolution Bitcoin. »
Cette déclaration laisse penser que les échanges ont porté sur les sources d’énergie utilisées pour le minage de bitcoin. En effet, El Salvador exploite l’énergie géothermique, tandis que le Panama pourrait miser sur son potentiel hydroélectrique.
Herbert a également mentionné le Panama sur X après cette rencontre, annonçant que Panama City allait intégrer dans sa bibliothèque numérique le livre salvadorien “What is Money?” (Qu’est-ce que l’argent ?).
« Un bloc Bitcoin centraméricain est en train de naître ! », s’est-elle enthousiasmée.