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Les pulls de Noël sont de sortie, la dinde est au four et le vin coule à flots. L’ambiance est chaleureuse, jusqu’au moment où l’oncle ou la tante sceptique attaque dès l’entrée : « Bitcoin ? C’est pas cette monnaie d’Internet pour criminels qui fait fondre les ours polaires ? »
Pas de panique. Inspire, expire. Cette année, tu n’es pas à court d’arguments. Voici cinq réponses courtes et percutantes pour garder le débat de Noël courtois, et factuel.
1. « C’est une catastrophe écologique »
C’est l’argument le plus fréquent. Oui, Bitcoin consomme de l’énergie, mais le contexte est essentiel. Le réseau se tourne de plus en plus vers des énergies renouvelables et de l’énergie dite “perdue”, celle qui serait autrement gaspillée. Les mineurs pouvant s’installer partout, ils exploitent souvent des surplus locaux.
Le réseau Bitcoin consomme à peu près autant d’électricité qu’un pays comme la Thaïlande. L’université de Cambridge estime que 52,4 % de cette électricité provient déjà de sources renouvelables, et des études suggèrent que cette part pourrait atteindre 70 % d’ici 2030.
Surtout, le mécanisme de preuve de travail sécurise un réseau qui protège des centaines de milliards de valeur. Comparé au système bancaire traditionnel ou à l’industrie de l’or, ce niveau de consommation devient nettement plus défendable.
2. « Seuls les criminels l’utilisent »
C’est spectaculaire, mais faux. L’immense majorité des transactions est parfaitement légale. Mieux encore, la blockchain étant publique, les transactions sont bien plus traçables que l’argent liquide.
Si tu étais criminel et voulais acheter pour une grosse somme de drogue, préférerais-tu utiliser du bitcoin, avec une trace publique et permanente, ou une bonne vieille valise de billets ? Les forces de l’ordre connaissent la réponse. Les criminels privilégient toujours le dollar ou l’euro. Pour les utilisateurs légitimes, Bitcoin offre surtout souveraineté financière et résistance à la censure.
3. « Ça ne sert à rien »
Tout dépend d’où l’on parle. Pour nous, c’est peut-être un investissement. Mais dans des pays frappés par l’hyperinflation ou des régimes autoritaires, Bitcoin est une bouée de sauvetage. C’est de l’or numérique : rare, portable et indépendant des décisions d’un État ou d’une banque centrale.
Même vu uniquement comme une réserve de valeur à long terme, cela reste un usage parfaitement légitime.
4. « C’est trop lent et trop cher »
Quand ton oncle dit ça, il parle de la couche de base de Bitcoin, conçue pour la sécurité maximale, pas pour payer un café.
Pour les paiements rapides et peu coûteux, il existe des solutions comme le Lightning Network. Cette “seconde couche” permet des transactions quasi instantanées et presque gratuites, tout en conservant la sécurité du réseau principal.
5. « C’est un système pyramidal »
Encore une idée reçue tenace. Un système pyramidal nécessite un organisateur central, des rendements garantis et des paiements aux anciens avec l’argent des nouveaux.
Bitcoin n’a pas de chef et ne promet aucun rendement. Sa valeur découle uniquement de l’offre et de la demande sur un marché libre. Il n’y a pas d’équipe marketing qui cherche à recruter. C’est un protocole décentralisé, comme Internet lui-même.
Souviens-toi que tu n’as pas à convaincre qui que ce soit. L’objectif n’est pas de gagner le débat à tout prix, mais d’apporter un autre point de vue. Parfois, planter une petite graine suffit. Si la discussion s’échauffe, laisse tomber, resserre un verre et change de sujet.
Bitcoin ne va nulle part et sera encore là demain. Profite du repas et trinquons à l’avenir.
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