Photo: one studio 900/Shutterstock
Récemment, une nouvelle cryptomonnaie a été lancée, basée sur le phénomène Internet « Baby Shark ». La vidéo Baby Shark, en ligne sur YouTube depuis 2016, est la plus vue de l’histoire, avec plus de 16 milliards de vues.
La cryptomonnaie a été présentée comme un « produit autorisé », ce qui signifie qu’elle était censée utiliser légalement la propriété intellectuelle de la marque Baby Shark. Mais lorsqu’il est apparu que l’éditeur ne possédait pas ces droits, le cours du token s’est effondré.
Le token PinkFong s’effondre
Le token PinkFong, dérivé de Baby Shark, a été lancé sur Story Protocol, un réseau crypto spécialisé dans la tokenisation de la propriété intellectuelle. Grâce à la popularité énorme de Baby Shark, le token PinkFong a rapidement atteint une capitalisation de 200 millions de dollars et a vu son cours exploser.

La hype retombe
Le 25 septembre, le propriétaire de la marque, Pinkfong Company de Séoul, a publié sur X un message précisant quels memes appartiennent officiellement à Pinkfong et lesquels sont frauduleux. Immédiatement, le token PinkFong a commencé à s’effondrer, passant de 0,52 $ à moins d’un cent en quelques jours. PinkFong ne possède en réalité que deux tokens officiels : Baby Shark Meme sur Solana et Baby Shark Universe sur la Binance Smart Chain.
ZachXBT, détective crypto, a également révélé sur X que des posts avaient été supprimés par IP.World, la plateforme ayant permis le lancement. IP.World a répondu qu’elle avait des raisons de croire que le token PinkFong était autorisé. Cette explication n’a convaincu personne et les détenteurs ont commencé à vendre massivement leurs tokens.
Promotion et problèmes d’insider trading
IP.World avait promu le token PinkFong via Story Protocol, et des influenceurs ont amplifié la promotion. Bubblemaps a identifié des preuves de trading d’initiés, montrant que plusieurs nouveaux wallets avaient acheté pour 10 millions de dollars de tokens quelques secondes après le lancement, dans une opération de « sniping ».